Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant : quatre équipes d’un tout autre calibre dominent outrageusement le championnat de LBE : Brest, Metz, Paris 92 et Nantes. Ce carré d’as évolue sur une autre planète et possède un budget et un effectif avec lesquels les autres formations ne peuvent prétendre lutter à armes égales.


En accédant au plus haut niveau féminin, les dirigeants, le staff, les joueuses et les supporters de nos étoiles savaient qu’elles devaient se préparer à souffrir en affrontant les grosses écuries. Et en moins d’une semaine nos stellistes se voyaient opposer successivement à Nantes, puis à Paris 92.


Plus vite, plus haut, plus fort, les nantaises s’appropriaient dès l’entame de la rencontre la devise des jeux olympiques, pour mener 12 à 4 au bout d’un quart d’heure de jeu. Les ligériennes implacables atteignaient la pause avec une avance conséquente mais logique de seize buts : 22 à 6.


On pouvait craindre que Pauline PLOTTON et ses coéquipières ne s’écroulent en seconde période. Et bien non, les joueuses de Rémi SAMSON ont fait preuve dans l’adversité de qualités morales qu’il convient de souligner. Elles n’ont rien lâché et ont retrouvé une certaine efficacité offensive qui leur avait fait défaut en première mi-temps. Notre collectif a également pu compter sur les parades de la gardienne Jacqueline OLIVEIRA SANTANA, 9 arrêts, pour limiter l’ampleur de la défaite, en ne concédant à l’équipe locale que deux buts d’écart supplémentaires pour s’incliner 38 buts à 20.


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