La tempête Ciaran a dévasté la Bretagne et la Normandie fin octobre et début novembre
causant des dégâts importants sur son passage. C’est une tempête d’une autre nature qui a
frappé mercredi 15 novembre le gymnase mosellan, dans lequel nos étoiles se déplaçaient
pour affronter Metz, notamment en première période. Un déluge de buts s’est abattu sur les
cages stellistes. Metz a fait étalage de son savoir-faire et de son efficacité chirurgicale tant
offensive, que de son imperméabilité défensive.
Pour ceux qui l’ignoreraient ou en douteraient encore, Metz c’est la meilleure équipe
française qui règne depuis plusieurs décennies sur le handball féminin hexagonal et figure dans le gotha des meilleures formations européennes.
Résultat un écart improbable à la pause de 19 buts : 24 à 5 en faveur de l’équipe locale. Dur à encaisser, mais un écart qui souligne la différence de niveau et de moyens entre les deux collectifs. Tel le Petit Prince de Saint-Exupéry, les joueuses de Rémi SAMSON débarquaient sur une autre planète.
Alors qu’elles pouvaient craindre le pire et subir une correction en seconde période, Pauline PLOTTON et ses coéquipières ont su réagir en deuxième mi-temps. Bien sûr, l’entraineur messin a fait tourner son effectif et donné du temps de jeu à ses remplaçantes. Bien sûr, inconsciemment, compte tenu de l’écart les messines ont dû lever le pied, mais nos stellistes ont pendant ces trente dernières minutes n’ont rien lâché et affiché leurs qualités en inscrivant 14 buts et en ne concédant que 5 buts à leurs adversaires. Elles ont même marqué les trois derniers buts de la rencontre dans les deux dernières minutes.
C’est cette combattivité dont il faudra que notre équipe fasse preuve dans les prochaines rencontres.
