Jusqu’à la saison 2023-2024 et l’accession de la Stella en LBE, Paris 92, autrefois nommé Issy Paris était le seul représentant francilien à évoluer au plus haut niveau du handball féminin.
L’an passé, le club des Hauts de Seine avait remporté les deux rencontres l’opposant à notre club. Cette année les joueuses du président Luc SARRAMEGNA espéraient bien inverser la tendance et faire trébucher dans leur salle fétiche de Brossolette l’hôte du soir.
Evoluant sans complexe, nos étoiles prenaient un départ de choix : efficaces en attaque, agressives en défense, avec une gardienne, Marie LACHAT, qui se révélait une nouvelle fois un rempart infranchissable. Résultat de cette entame de jeu, un score de 8 buts à 4 après treize minutes et de 16 à 9 à la vingt troisième minute, grâce notamment à un duo d’arrières, Djeneba TOURE et Nyala KRULLAARS, polyvalentes et poly vaillantes. Nos stellistes atteignaient la pause avec un matelas de cinq buts d’avance, 18 à 13.
Visiblement sermonnées par leur entraineur, l’ancien ailier droit international Stéphane PLANTIN, formé à la Stella, les parisiennes réagissaient en début de seconde période et profitaient d’un temps faible des val-de-marnaises pour revenir à deux buts des saint-mauriennes : 19 à 17 à la quarante deuxième minute.
Félix GARCIA, le coach stelliste posait un temps mort qui permettait à son collectif de reprendre ses distances : 22 à 18 à la quarante cinquième minute. Mieux encore, nos joueuses infligeaient un 5 à 0 pour mener 27 à 19 à la quarante huitième minute et remporter un succès indiscutable 29 à 22, avec la manière, en tenant le score de bout en bout. Cette rencontre est la preuve éclatante de la montée en puissance des joueuses au maillot à damier bleu et blanc, comme a pu le constater le maire de Saint-Maur Pierre-Michel DELECROIX, qui nous a fait l’honneur d’assister à ce derby. Saint-Maur, une ville où il fait bon vivre et Brossolette un gymnase où il fait bon supporter son équipe favorite.
Adressons nos félicitations à l’ensemble de nos joueuses avec une mention particulière à Djeneba TOURE 7 buts, Mélina PEILLON et Nyala KRULLAARS 5 buts. Quant à Marie LACHAT, désignée joueuse du match, elle a réalisé 14 parades dont 1 pénalty sur 36 tirs, soit un pourcentage d’arrêts supérieur à 40%.
Paris brûle t-il ?, ont pu se demander les spectateurs, en empruntant le titre du livre de Larry Collins et Dominique Lapierre et du film de 1966 de René Clément sur la libération de Paris, en août 1944. Difficile à affirmer, mais une chose est sûre, ce mercredi les stellistes étaient en feu.
